CONTES de FEMMES
Fées et Magiciennes au « Pays des Brumes »
Dans cette Angleterre du 19°s. où la photographie, l’industrialisation, les révélations de Darwin troublent les consciences, voilà que le monde médiéval apparaît (dans une rêverie désordonnée sur le passé), une référence idéale
La culture anglaise du 19ème est pleine d’allusion au surnaturel et à l’occulte, et, au-delà des influences étrangères ce seront les oeuvres de Shakespeare : Le songe d’une nuit d’été et La tempête qui alimenteront la source des Peintures de Fées
Une page extraordinaire de l’Histoire de l’Art : des Femmes magnifiques aux ailes diaphanes que l’on s’autorise – car ce sont des Fées – à montrer – dans ce moment puritain du règne de la reine Victoria – dans le bel éclat de leur sensualité
Nourries par cette littérature, les mouvements intellectuels et artistiques, le spiritisme, mais aussi par les nouveautés en matière de mises en scène de théâtre, les Peintures de Fées, de Magiciennes et de sortilèges sauront alors, enchanter les brumes des landes comme le smog des villes industrieuses